Prêt pour le Salon des vins de Québec 2011

Amateurs de vin québécois, soyez prêts, le Salon des vins et spiritueux de Québec est de retour du 11 au 13 mars prochain, avec plus d’exposants et de vignerons que lors de sa première présentation, en 2009. Cette année, quelque 75 exposants seront sur place (voir le plan du salon et la liste complète ici en format PDF), avec 125 vignerons (ou représentants de domaines) et quelque 1500 produits, alors que la première fois, on parlait d’une soixantaine d’exposants, de 70 producteurs et de 1000 produits. Bref, au chapitre de l’offre, ça progresse. Restera à voir si le nombre de visiteurs augmentera dans la même proportion (il y en avait eu quelque chose comme 11 000 la dernière fois, un chiffre fort respectable, déjà).

Sans mettre de l’avant une étoile internationale de la trempe de Sandrine Garbay, la maître de chai d’YQuem, vedette de l’édition 2009,  le Salon a plutôt choisi de mettre l’accent sur des personnalités québécoises bien connues, devenus les grands invités Desjardins: la sommelière Élyse Lambert, le chef Daniel Vézina et l’auteur et sommelier Jacques Orhon. On met aussi l’accent sur la gastronomie locale, avec une sorte d’avant-première de l’événement Québec Exquis, qui associera 16 chefs à autant producteurs de la région pour des menus spéciaux offerts en restaurant, un peu plus tard en mars.

N’empêche, il y aura une série de conférences intéressantes, comme celle de Jérome Quiot sur les terroirs de Châteauneuf-du-Pape, de Marcel Combes sur les mousseux de Bourgogne, de Jean-Pierre Colas sur les grands vins du Niagara ou encore de Pascal Dufaître, du Château de Pizay, sur les différents terroirs du Beaujolais, pour ne nommer que celles-là. (L’horaire complet des conférences est disponible sur cette page Internet.)

Parmi les vignerons présents, on notera entre autres Andrea Pieropan, qui viendra lancer un nouveau vin rouge, Pascal Marchand, le Québécois le plus connu de Bourgogne et  Thomas Perrin du Château de Beaucastel. La maison Symbiose aura également deux bourguignons et deux Espagnols sur place (voir la page 27 du mensuel du Cercle pour les détails).

Parmi les maisons représentées, parlons en vrac d’Antoine Moueix, d’Antonin Rodet, de Concha y Toro, de La Rectorie, de Banfi, du Château Ste-Michelle, de Caymus, d’Ijalba ou d’Allegrini. De quoi se trouver du bon boire – qu’on pourra même combiner avec du bon manger, puisque plusieurs des stands présents sont à saveur gastronomique.

J’y reviendrai avec plus de détails, après avoir pêché des infos auprès des agences participantes, mais d’ici là, notez que vous pouvez aussi suivre le Salon des Vins et Québec Exquis sur Twitter, et aussi la Page Facebook du Salon des Vins, pour obtenir des nouvelles fraîches et rapides de ces événements.

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4 commentairesLaisser un commentaire

  1. […] This post was mentioned on Twitter by La capitale blogue, Rémy Charest. Rémy Charest said: Qui entendre et quoi goûter au @SalonVinsQc, du 11 au 13 mars? Quelques idées sur À chacun sa bouteille: http://wp.me/p5G8x-jw […]

  2. M. Charest,

    Bravo pour votre courage à commenter le système de pointage utilisé dans l’évaluation des vins. Le débat suscité et les contributions de vos lecteurs sur votre blog anglophone sont passionants.
    Avez-vous publié l’entrevue réalisé au printemps avec M. Suckling ?

    • Merci de vos bons mots. Je devrais bien m’y mettre en français, aussi, quoi que le problème de l’importance excessive attribué aux pointages semble moindre au Québec qu’ailleurs.

      J’ai effectivement interviewé M. Suckling, et l’entrevue a été publiée dans la revue Cellier du printemps (malheureusement pas disponible en ligne, la SAQ n’archivant toujours pas les numéros sur son site).

      • J’ai retrouvé votre article dans la version imprimée de la revue Cellier, édition été 2011. Vous vous en êtes bien tiré si l’on se remet dans le contexte du moment des publications promotionnelles issues de collaboration Suckling-SAQ.
        Je ne suis pas sûr cependant que les québécois ne dépendent pas autant que nos voisins du sud sur les évaluations de plus en plus sommaires et annotées de nos experts. N’oublions pas que tout système d’annotations, pictogrammes (grappes, étoiles ou autre) ou notes (sur 5, sur 20 ou sur 100) entraîne le même danger de glissement sémantique que les scores du Wine Spectator. Comme vous le rapportez, ces annotations comme représentation de l’appréciation d’UN INDIVIDU (malgré toute la notoriété que l’on veut bien lui accorder) tendent à être interprété comme UNE COTE UNIVERSELLE.
        Je ne sais si c’est par besoin d’efficacité extrême ou par simplicité mais je constate dans mon entourage que les consommateurs québécois s’en remettent assez rapidement aux cotes de vins données par les trop peu nombreux auteurs disposant d’une haute tribune médiatique.
        Plaidoyer pour plus de rigueur
        Je déplore que plusieurs compte-rendus ne traduisent pas les résultats d’une méthode d’évaluation plus rigoureuse. Il y aura toujours place à des commentaires personnels plus stylistiques mais de grâce parlez nous de l’apparences, des arômes et des flaveurs. Poussez même un peu plus loin et positionnez le vin sur les continums d’acidité, de tanins etc…
        L’appréciation du vin gardera toujours une forte dose de subjectivité et de sensibilité individuelle. À nous, amateur de vin de nous positionner par rapport aux avis d’expert. Je sais maintenant très bien ce que représente un vin qui serait qualifié de généreux et fruité par James Laube (du Wine Spectator), il sera pour moi certainement beaucoup trop fruité ,confituré. Il m’a fallu quelques achats et expérience pour en arriver là.
        Ce que j’aimerais voir ( entendre ou lire) aujourd’hui est une tribune ou nous assisterions à des discussions d’experts bien de chez nous, sommeliers, oenologues, journalistes (trop sont méconnus) exposant leur appréciation sur des vins de la SAQ et d’importation privée (IP).
        Si la rectitude politique est mise de coté, cet exercice mettrait en relief la subjectivité dans l’appréciation du vin et permettrait aux auditeurs (lecteurs) d’ être convaincu par les arguments et commentaires de l’un ou l’autre des panélistres. Pas besoin de consensus ni de gagnants.

        C’est en forgeant que l’on devient forgeron, Aventurons-nous à notre tour à des découvertes, nous avons accès à près de 20,000 vins au Québec (SAQ et IP) , partageons nos trouvailles autour d’une table avec des amis !

        À la bonne votre !

        Richard Beaudry


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