Venez voir et boire le vin nature Californien: Wine from Here au Cinéma du Parc (et au Cinéma Cartier)

Si votre conception du vin californien correspond au Ménage à Trois et aux vins Woodbridge ou Gallo, dites-vous qu’il existe aussi une tout autre école de pensée dans le principal État producteur de vin des États-Unis. Une philosophie de vin « nature », plus près de Marcel Lapierre et d’Arianna Occhipinti que de Chuck Wagner (l’homme de Caymus).

Cette autre vision du vin, le Québécois Martin Carel a cherché à l’identifier et à la raconter dans son film Wine from Here, un documentaire qu’il a réalisé avec son frère Mathieu, alors qu’il vivait en Californie. Ce mois-ci, le film prend l’affiche au Québec, d’abord lors d’une représentation spéciale au Cinéma du Parc, à Montréal, demain soir à 18h30. La projection sera suivie d’une discussion avec des représentants du monde du vin nature, dont le vigneron californien Tony Coturri, un des pères du vin bio américain et une des vedettes du film de Martin Carel. J’aurai le plaisir d’animer cette discussion, qui sera également suivie d’une petite dégustation de vins nature, gracieuseté du restaurant Pastaga (le sommelier du Pastaga, David Ward, sera présent lors de la discussion et de la dégustation).

Par la suite, le documentaire prendra l’affiche à Québec, au Cinéma Cartier, du 16 au 29 novembre. Là aussi, une projection spéciale avec dégustation de vins nature est prévue. On vous en reparle dès que les détails sont pleinement confirmés.

En passant, le film est également disponible en format DVD, en vente au Salon des vins d’importation privée du RASPIPAV, au Marché Bonsecours, un salon qui se termine aujourd’hui à 19h – et sera ensuite à Québec mardi le 6.

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Le sucré et le fruité: Liano, Bojo et édulcoration des vins

Si vous achetez une bouteille de rouge pour le souper, vous avez probablement l’impression que vous achetez un vin sec. Après tout, les vins desserts comme le porto ou le banyuls, qui gardent une bonne dose de sucre résiduel, sont dans une catégorie différente, sur les rayons de votre caviste préféré (généralement connu au Québec sous le nom de « SAQ »). Même s’il y a du fruit mûr à revendre, dans un vin de table, tout le sucre a été converti en alcool et le vin est donc ce qu’on définit comme sec. N’est-ce pas?

Pas nécessairement. Plusieurs marques populaires au Québec, comme le Ménage à Trois, l’Apothic Red ou les Yellow Tail ont un taux de sucre résiduel assez significatif. On parle souvent de 10 à 15 grammes de sucre par litre (1 à 1.5% de sucre résiduel). C’est comme ajouter deux ou trois cuillerées à thé de sucre à une bouteille de vin – ce qui n’est pas rien. J’en ai eu un exemple assez clair, il y a quelques mois, lors d’un souper de semaine bien ordinaire.

En décembre dernier, j’ai en effet ouvert une bouteille de Liano, un très populaire assemblage de sangiovese (70%) et de cabernet sauvignon (30%) produit en Émilie-Romagne par la maison Umberto Cesari. J’avais reçu le vin en cadeau et j’étais très curieux de le goûter, vu sa popularité au Québec. Disons que mon premier commentaire, sur Twitter, n’a pas été des plus positifs.

Quand j’ai pris ma première gorgée, les enfants m’ont vite demandé ce qui n’allait pas, voyant ma grimace. « C’est sucré », que je leur ai répondu en faisant une moue qui reflétait mon déplaisir. Je n’étais vraiment pas épaté. Plus de 25$ pour ça, un vin sans subtilité, à rendement élevé, produit en masse? Même avec un repas viandeux, supposément bien assorti à un vin plus rond et plus fruité, ça n’allait pas. « C’est pour le dessert, gros bêta », m’a répondu un collègue chroniqueur vins, toujours sur Twitter, en rigolant gentiment de ma réaction.

Effectivement, je continue d’être étonné (suite…)

La SAQ «Terroirs d’ici» du Château Frontenac ferme ses portes? Ouvrez en une autre!

Mauvaise nouvelle pour les producteurs de boissons alcoolisées du terroir québécois: comme on l’apprenait hier par les bons soins de Radio-Canada (entre autres), la Société des alcools du Québec fermera, le 16 avril prochain, sa succursale «Terroirs d’ici» du Château Frontenac, un espace consacré principalement aux vins, cidres et autres boissons locales.

Bien dommage en effet car, même si les produits du terroir trouvent graduellement leur place sur les rayons de la SAQ, l’espace que leur réserve la succursale moyenne reste un brin discret. Pour le monopole des ventes de vins et spiritueux au Québec, avoir une vitrine où les produits québécois prennent le haut du pavé ne semble pas périphérique ou accessoire, mais une certaine responsabilité sociale envers des producteurs qui font vivre bien des bouts du territoire québécois. L’enthousiasme de la Société des alcools, quand vient le temps de soutenir ses vignerons et cidriculteurs locaux reste passablement discret, si on le compare à celui offert par les monopoles de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, voire même de la Nouvelle-Écosse. Voire disparaître une telle vitrine, sans remplacement clair, est plus que triste.

Les raisons invoquées par la SAQ sont, sur certains points, tout à fait valables. La succursale, dépourvue d’une vitrine claire sur la rue Saint-Louis, installée dans un demi sous-sol peut-être pas aussi convivial qu’il le faudrait, sans compter le stationnement (gratuit, certes, mais il fallait le savoir) souffrait d’un manque d’achalandage depuis qu’elle était, autrefois, le premier lieu d’accueil de la SAQ Signature de Québec. Le bail, selon la SAQ, était élevé.

D’accord pour tout ça, on peut certainement faire mieux.

Mais envoyer les produits dans une succursale de Sainte-Foy, ce n’est pas faire mieux. Certainement pas, en tout cas, si on veut faire découvrir aux gens d’ici et d’ailleurs ce qui se fait de bon dans les vignobles, vergers et hydromelleries d’ici. La présence d’une succursale dédié aux « terroirs d’ici » au coeur du Vieux-Québec – et donc de la zone touristique principale de la capitale québécoise – était et demeure une initiative qui tombe sous le sens.

Il existe certainement un magasin de gogosses touristiques dont le bail pourrait être repris, quelque part dans le Vieux-Québec, sur une rue bien achalandée, pour faire une succursale consacrée au terroir québécois. Une succursale qui trouverait sa clientèle et qui saurait mettre en valeur les savoir-faire d’ici.

Comme on dit en serbo-croate, where there’s a will, there’s a way. Avec un peu de volonté, la SAQ pourrait certainement trouver le moyen de créer un lieu qui pourrait permettre, comme il se doit, la découverte des cidres, vins, hydromels, alcools fins et autres boissons aux petits fruits dont la qualité ne cesse de progresser.

J’y allais régulièrement, pour y avoir un panorama de ce qui se fait ici, pour trouver des bouteilles pour des articles rédigés pour Coup de Pouce, Châtelaine et d’autres publications diverses. J’y allais aussi pour y trouver des cadeaux pour des amis que je visitais à l’étranger. Des amis qui en ont redemandé, parfois. Et qui auront probablement le goût, ainsi, de venir découvrir des produits locaux, lors d’un prochain passage au Québec. Une vitrine, ça peut servir de bien des façons.

 

Du riesling pour l’été – un peu de vidéo avec Cellier

J’ai eu bien du plaisir, récemment, à enregistrer une petite capsule vidéo en compagnie de Frédéric Fortin, animateur du blogue Cellier  (extension web du magazine auquel j’ai le plaisir de collaborer) et des réseaux sociaux afférents, pour le compte de la SAQ. Frédéric m’avait demandé si on pouvait faire une petite dégustation appropriée au temps estival.

Après une brève discussion, nous avons opté pour le riesling, un vin auquel on pense peut-être plus pour des plats d’hiver comme la choucroute, la fondue, voire le rieslingbraten que pour le bord de piscine sous le soleil. Et pourtant, le riesling, avec son acidité franche et ses notes d’agrumes portant souvent sur la lime et le citron, est tout ce qu’il y a de plus rafraîchissant pour les temps chauds. Même que, depuis 2008, on célèbre à New York et ailleurs le Summer of Riesling, créé en 2008 par le bar à vin new-yorkais Terroir, qui n’avait mis que des rieslings à sa carte pour « forcer » sa clientèle à découvrir ce grand cépage.

Honnêtement, pas besoin de se forcer. En choisissant des rieslings secs (désigné par les termes, dry, trocken ou kabinett, par opposition à off-dry, semi-dry, spätlese, demi-sec ou auslese), le plaisir est assez immédiat, merci. En prime, (suite…)

Published in: on 21 juillet , 2011 at 1:53  Laissez un commentaire  
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Salon des vins de Québec: dégustations et bilans

Le Salon des vins et spiritueux de Québec, qui avait lieu la semaine dernière au Centre des congrès, semble avoir trouvé sa place auprès des amateurs de vin québécois. La hausse d’achalandage de 15% annoncée par les organisateurs, portant la fréquentation de quelque 10 500 entrées, en 2009, à près de 12 000, cette année, est en tout cas un très bon signe.

Les organisateurs, croisés sur place le dimanche après-midi, étaient souriants et satisfaits, après trois journées bien remplies. Le samedi, en particulier, de l’avis d’absolument toutes les personnes rencontrées, avait été un véritable feu roulant, avec des quantités impressionnantes d’amateurs défilant constamment de midi à la fermeture, en soirée. Au total, les vignerons et agents rencontrés semblaient heureux – ou tout au moins, satisfaits – de leur participation à l’événement. Plusieurs soulignaient la qualité des rencontres avec un public jugé enthousiaste et curieux. Bref, pas mal de positif.

Quelques découvertes

Lors de mon passage au Salon, j’ai fait plusieurs découvertes et profité de quelques retrouvailles appréciées. Voici la liste de celles qui m’ont le plus séduit – pas le meilleur du Salon, je n’ai pas suffisamment écumé les stands pour ça, mais bien des coups de coeur au hasard des rencontres.

Clos Haut-Peraguey, Sauternes, 2009 et 2005: Des vins de haut vol, avec beaucoup de finesse, d’équilibre et de caractère, à un prix très correct, pour du Sauternes (78$ pour le 2005 à la SAQ), dont les coûts de production sont nettement plus élevés que les vins de table de Bordeaux, fussent-ils premiers crus. Le 2009 était très jeune, et donnait cette impression compacte que les meilleurs vins de garde donnent en début de parcours: tout est là, mais retenu et réservé. De la cire d’abeille, un peu d’amande, de la poire séchée, beaucoup de longueur, mais il lui faudra du temps pour s’ouvrir. Le 2005, porté sur le caramel et la marmelade d’oranges de Séville, avec un nez très ample et ouvert, montre le chemin que l’autre pourrait emprunter – et aussi la longue vie que ces vins ont devant eux. Pas lourd ou riche pour une miette, ni l’un, ni l’autre. (Agence: Francs Vins)

Stronghold Nachise 2009: Le chanteur du groupe Tool, Maynard James Keenan, a décidé de faire des vins de terroir sur des coteaux abrupts de son Arizona natal – une aventure qui a même fait l’objet d’un documentaire intitulé Blood into Wine. Et alors? Alors c’est vraiment bon – en tout cas, le Nachise 2009, cet assemblage de cépages du Rhône, avec une part de petite sirah, est intense, savoureux, bien épicé, témoin d’un lieu ensoleillé mais sans lourdeur. En sachant que les vignes sont toutes jeunes, c’est tout à fait prometteur. Vaut les 31$, environ, qu’il coûte au Québec, qu’on soit fan de Tool ou pas. (Agence: Anthocyane – en importation privée)

Pouilly-Fuissé Vieilles Vignes 2008, Domaine Pierre Vessigaud: Quand on dit qu’un vin fait la queue de paon, c’est à ce genre de vin que l’on pense. Je l’ai goûté, j’ai trouvé que c’était bon, même très bien, un chardonnay avec une belle tension, équilibré au possible. J’ai fait un signe favorable au vigneron et ensuite, mon expression a changé, au fur et à mesure que les saveurs s’ouvraient, qu’une ampleur et une rondeur remarquables s’installaient en finale. Wow. (Agence: Vins Alain Bélanger – en importation privée)

En plus de pouilly-fuissé, les Vins Alain Bélanger avaient aussi ce très sympathique Valençay, frais et gouleyant, bon rapport qualité-prix à moins de 20$

Barbera d’Alba Superiore 2008, Azienda Vinicola Palladino: Ce n’est pas la première fois que je goûtais les vins de cette maison piémontaise, et j’y retourne toujours avec plaisir. Des saveurs affirmées, avec une petite touche un peu sauvage qui vous garde les sens éveillées, dans le cas des barbera. J’ai toujours le goût d’y revenir, également pour le Barolo, avec de la substance et de l’élégance. (Agence: Olea).

Ruberpan 2008, Pieropan: Très beau rouge de Vénétie par un maître du soave. Les saveurs de cerise séchée et de cuir/tabac qu’on retrouve dans les bons rouges de la région, de la profondeur et beaucoup de buvabilité. Toujours très satisfait des vins de cette maison. (Agene: Enotria Internationale – en reconduction à la SAQ)

Saint-Véran Les Mandeliers 2009, Domaine Arnaud Combier: D’un jeune vigneron énergique, un chardonnay bio, vinifié naturellement et sans soufre, au nez riche et ample, avec une bouche à l’avenant, mais monté sur une colonne vertébrale bien droite. Tendu juste comme il faut, avec une belle matière. Vaut amplement son prix – sous les 25$. (Agence: Symbiose – en importation privée)

Mercurey Blanc 2008, Domaine du Meix-Foulot: Très beau bourgogne blanc avec cette acidité citronnée que j’aime tant, de la fraîcheur et de la vivacité, mais le tout bien enrobé de juste ce qu’il faut de gras, avec une belle intensité aromatique. Bien aimé le rouge, aussi, mais c’est le blanc qui m’a fait le plus d’effet. (Agence: La Fontaine Vins et Liqueurs – importation privée).

Côtes du Rhône 2008, Château de Montfaucon: Un agréable côtes-du-rhône avec du beau fruit, une petite touche de poivre, une bonne longueur et pas de lourdeur. Destiné à la SAQ, sous les 20$: un bon rapport qualité-prix. Jolie curiosité, la maison faisait aussi goûter un vin de table appelé le Vin de M. le Baron de Montfaucon, assemblage de 15 (!) cépages chaleureux, qui s’anime bien en bouche, comme si tous les cépages voulaient montrer leur part dans le total. (Agence: La Fontaine Vins et Liqueurs)

Et pour la suite?

La seule ombre au tableau – ou enfin, la seule interrogation – tient à la suite de l’événement, dans le contexte de la fin du Salon de Montréal et de son remplacement par la Grande dégustation de Montréal. Jusqu’à maintenant, le Salon de Québec alternait avec celui de Montréal, les deux étant programmés aux deux ans. Toutefois, la Grande dégustation, présentée en octobre, sera annuelle. Les agents et autres participants seront-ils prêts à faire les deux événements? Si les deux formules sont très différentes, on peut imaginer que chacun pourra y trouver son compte, ses participants et son public.

Salon des vins de Québec: quelques détails de plus

Dans mon billet précédent, lors de l’annonce de la programmation du Salon des vins et spiritueux de Québec, j’avais dit que je chercherais des informations supplémentaires sur les vignerons présents et les soupers ou soirées spéciales organisées à l’occasion du Salon. Que voici donc, dans la mesure des informations reçues.

Tout d’abord, rappelons la base: le Salon sera ouvert du 11 au 13 mars, au Centre des Congrès de Québec. Après une période réservée aux professionnels, le 11 mars de 10h à 16h, le public pourra aller déguster le vendredi 11 de 16h à 21h, le samedi 12 de midi à 20h, et le 13 de midi à 17h. Les billets sont 15$ sur place, 12$ en prévente dans les succursales de la SAQ et chez Vinum Grappa.

Des soirées tranquilles

À moins que j’aie manqué quelque chose, il n’y aura malheureusement pas beaucoup de soupers spéciaux avec les vignerons dans les restaurants de Québec, autour du Salon. Je n’ai recensé que deux activités.

Premièrement, la soirée de pré-ouverture du Salon, au Capitole de Québec, une activité bénéfice au profit du mouvement Ça bouge, où plusieurs vignerons seront présents. 120$ le billet, au profit de la vitalité de notre belle capitale.

Deuxièmement, un après-salon festif au Cercle organisé par Symbiose Vins et Cie, où se retrouveront des vignerons de plusieurs agences. C’est gratuit, très informel et ça devrait être fort sympathique.

Pour le reste, si quelqu’un sait quelque chose, dites-le moi!

Les vignerons

Je vous avais déjà parlé de quelques vignerons dans le billet précédent. Voici en vrac ce que j’ai appris depuis. Fiez-vous au nom des agences pour les retrouver sur le plan du salon.

Les Vins Alain Bélanger arrivent avec une fort belle délégation: Marc et Jocelyne Parcé de La Rectorie et de La Préceptorie, dans le Roussillon, Bertrand Minchin (La Tour Saint-Martin et le Claux Delorme), Aurélien Fiardet de Terroirs originels dans le Beaujolais, Patrick Baudouin du domaine du même nom dans les Coteaux du Layon, Guilhem Durand du Mas Les Tourelles, dans les Costières de Nîmes, José Castelo Branco d’Encosta do Guadiana, au Portugal, ainsi que Jean-Pierre Colas, anciennement de Peninsula Ridge, dans le Niagara, et maintenant passé chez Thirteen Streeth (avec des cuvées sous son propre nom, aussi).

De son côté, la jeune agence Passion Gourmet reçoit Gilles Meimoum, du Domaine Trénel et fils , qui propose plusieurs cuvées du mâconnais et du beaujolais.

Chez Raisonnance, les invités sont Claire Ouzoulias des Vignobles Ouzoulias, à Bordeaux, et Olivier Richard du Château de la Selve, un domaine biodynamique de l’Ardèche.

Chez Réserve et Sélection, vous pourrez rencontrer Pascal Marchand, le plus célèbre Québécois de Bourgogne, et Patrick Brunel, du Château de la Gardine, à Châteauneuf-du-Pape.

Finalement, Francs Vins reçoit des vignerons qui seront pour la plupart parmi les conférenciers du Salon: Martine Langlais Pauly, de l’excellent Clos Haut Peyraguey (Sauternes – une des belles rencontres du salon 2009), Paul Rieflé du Domaine Rieflé (Alsace), Gérald Fagnoni du Château Philippe-le-Hardi (Bourgogne), Jacques Boscary du Château Rouquette sur Mer (Languedoc) et Jérôme Quiot de Châteauneuf-du-Pape.

Ça fait pas mal de personnes intéressantes à rencontrer, non?

Allez, bon salon à tous.

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