Puisque la date se rapproche, il est temps de signaler que le grand rendez-vous biennal qu’est le Salon des vins et spiritueux de Montréal aura lieu du 27 au 30 mars prochain, au Palais des congrès. Avec quelque 230 producteurs et 1500 produits représentés sur place, ce grand rendez-vous organisé par l’Association québécoise des agences de vins, bières et spiritueux du Québec, en association avec la Société des alcools du Québec, demeure un incontournable, pour prendre le pouls du marché du vin québécois.
Chaque édition permet de découvrir quantité de nouveaux produits, dont plusieurs ne sont pas encore sur les tablettes de la SAQ, et d’acheter sur place des produits d’importation privée offerts par les agents et dont la disponibilité est donc plutôt réduite. Bref, une belle occasion de se faire plaisir.
C’est évidemment très couru, du coup, ce qui fait qu’on se bouscule parfois quelque peu aux stands des agences et auprès des producteurs les plus en vue. Les professionnels du milieu ont, pour faciliter les échanges, accès à deux périodes d’accès limité, avant que les portes ne soient grandes ouvertes au public. Pour les membres du dit public qui voudraient profiter de ce privilège, la SAQ vend actuellement, à partir de son site Internet, un passeport donnant accès aux quatre jours de l’événement, y compris les périodes d’accès limité.
Pour aller causer avec les gens de Moulin Touchais, d’Alois Lageder, de Bertani, du Château Rauzan-Gassies et de combien d’autres encore, c’est une formule intéressante.
Ceci dit, on aimerait bien voir là un peu plus de produits artisanaux, de ces vins qui ouvrent de nouvelles voies en creusant plus profondément le terroir, de ces oeuvres de vignerons originaux, voire singuliers, qui ajoutent tant de relief au monde viticole mondial. Pourquoi ne sont-ils pas plus nombreux au rendez-vous? En partie parce que le coût relativement élevé des stands limite les possibilités pour les plus petites agences, qui ont plus de mal à générer des volumes de vente justifiant la dépense. Faudrait-il un salon « off », comme on en voit autour de Vinexpo et d’autres grands rendez-vous mondiaux?
À chacun sa bouteille 
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