Une Coupe, des gagnants (non, ce n’est pas ça…)

Ne vous inquiétez pas, ce blogue ne sera pas gagné par la fièvre du hockey (quoique tout de même, le match d’hier soir n’était pas trop vilain…)

Ce dont je cause ici, c’est de la Coupe des nations, le concours de vin et autres boissons du terroir organisé en lien avec le Festival de la gastronomie de Québec. Pour trouver la liste des gagnants, comme j’en parlais dans mon article précédent, je suis allé faire un tour au dit festival dimanche après-midi. Malgré le soleil, les allées étaient débordantes de monde, amateurs et curieux confondus, à la recherche de nouveautés et de découvertes.

Outre la très vaste section voyages et les vendeurs de gadgets divers (?!?), il y avait bel et bien des découvertes à faire, d’un producteur chilien de carica (un cousin de la papaye à la saveur très suave) à un boulanger nomade, le Pain voyageur, qui vit de ses fournées produites lors de festivals et foires partout au Québec, en passant par le bagou remarquable des gens du Clos Saint-Denis, les excellents vins d’érable de Vallier Robert (une fermentation d’eau d’érable, plutôt qu’une aromatisation de sirop d’érable, ce qui fait toute la différence). Il y avait aussi une table montrant les résultats d’une compétition d’art culinaire organisée par la Fédération culinaire canadienne, chapitre de Québec, compétition assez relevée (cinq services, avec des montages souvent très originaux) remportée par le chef exécutif du Manoir du Lac Delage, Didier Martens.

Mais ceci dit, le but principal de mon passage par là consistait à trouver la liste des gagnants de la Coupe des nations, en particulier pour le volet des vins artisans et autres boissons du terroir. C’est en effet ce volet qui est le plus représentatif et significatif: dans le cas du volet international, ou plus précisément, des vins en vente à la SAQ, la moitié des gagnants provient de chez Vincor, ce qui ne représente certainement pas un portrait fidèle du monde du vin québécois.

Les prix accordés se déclinaient en médailles d’or et d’argent (pas de bronze?), avec une médaille « grand or » pour le produit le mieux noté de la catégorie. Je ne donnerai pas la liste complète des gagnants de la catégorie Produits des artisans – il y en a trois pages et demi, dans une vingtaine de sous-catégories, du vin blanc à la mistelle et aux diverses variétés d’hydromel. Et d’ailleurs, la liste a finalement été rendue disponible lundi sur le site de la Corporation des restaurateurs de Québec, à cette adresse.

De façon générale, les produits semblent notés avec une bonne dose d’objectivité: par exemple, les gagnants de médailles d’or sont plus nombreux dans la sous-catégorie cidre de glace qu’en vin rouge, ce qui correspond à l’appréciation générale de ces produits. Le prix Victor-Dietrich, nommé en l’honneur de ce pionnier de la viticulture québécoise, et la médaille grand or, ont été accordés au vin de glace vidal 2005 du Vignoble du Marathonien.

Je note aussi les médailles d’or accordées au vin rouge Zéphir 2006 du Vignoble Les petits cailloux, de Montérégie, au vin gris (bref, légèrement rosé) L’Orpailleur Cuvée Spéciale, au cidre léger tranquille Pommes gelées, fait sur un mode similaire au cidre de glace par les Cidres et Vergers Pedneault, à l’île aux Coudres, ainsi qu’à trois hydromels du Domaine Le Clos des brumes, de La présentation, non loin du Richelieu. J’en oublie, bien sûr: raison de plus pour consulter la liste complète et y découvrir, très certainement, des noms de producteurs du terroir que vous n’avez jamais entendus. De quoi se préparer quelques belles excursions dans le terroir, pour la belle saison qui s’en vient.

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