Vendredi du vin 26: sous le marronnier des Enfants sauvages de Fitou

Une belle assemblée de copains vignerons et cavistes, tendance nature, chez Les Enfants Sauvages de Fitou

Le mieux, dans le vin, c’est de partager les bonnes choses entre copains. C’est ce qui fait tout l’enchantement de ce que j’ai dégusté, lundi dernier, chez Carolin et Nikolaus Bantlin, les vignerons bien transplantés des Enfants Sauvages, à Fitou.

Pour tout vous dire, avant ce beau repas (suite…)

Publicité

Note de dégustation: Ciel Liquide 2004, Côtes du Roussillon Villages, Jean-Philippe Padié

J’ai eu un bon coup d’instinct, hier, en cherchant une bouteille pour accompagner un magnifique rôti de veau de la ferme Eumatimi. Reconnue par un nombre impressionnant de bonnes tables québécoises pour son excellent boeuf Angus, élevé de façon humaine et saine, la ferme Eumatimi offre aussi, cet automne, un peu de veau de lait d’une qualité irréprochable. Il me fallait un vin capable de lui faire honneur.

En tombant sur un Ciel Liquide de Jean-Philippe Padié, je savais que j’avais ce qu’il me fallait.

Bourguignon « émigré » vers Calce, haut lieu viticole du Roussillon (on y trouve aussi les Domaines Gauby, Matassa et Pithon, entre autres bonnes adresses), Jean-Philippe Padié est (suite…)

Un rendez-vous avec Matassa… à Montréal

C’est en sirotant avec plaisir un verre de Cuvée Romanissa 2005, dans tout son éclat minéral et son caractère affirmé et précis, que j’écris cet article en forme d’invitation. En effet, Tom Lubbe, le vigneron du Domaine Matassa chez qui j’ai eu le plaisir de séjourner l’automne dernier (vous pouvez lire les articles sur ce voyage ici et ici), sera à Montréal en visite éclair le lundi 14 avril prochain, juste le temps de faire un petit tour de ville et surtout, de participer à un dîner au restaurant Les cons servent, rue Papineau.

Le dîner en question, dans ce restaurant qui récolte de solides critiques (lisez par exemple l’article de Marie-Claude Lortie, dans La Presse), sera composé (suite…)

Matassa, sa cave, ses vignobles, ses raisins, ses voisins

Fin de séjour animée et productive au Domaine Matassa, où j’ai pu ressentir vraiment à quel point le vin peut être aussi une affaire d’effort physique, un processus qui se fait à la force du bras. C’est assez normal, au fond. Le raisin, le jus, les cuves, les barriques et les bouteilles, ça ne se déplace pas tout seul.
La journée de lundi a d’abord été consacrée à sortir une cuvée, El Sarrat, composée de syrah et de mourvèdre) de la cuve où elle fermentait. (Le premier millésime de cette nouvelle cuvée, le 2006, vient d’être embouteillée, et une bonne partie expédiée à la chaîne britannique Waitrose – les Anglais sont chanceux.) La conversion du sucre en alcool étant suffisamment avancée, le vin en devenir devait d’abord être transféré à une seconde cuve, sans le marc – c’est-à-dire les peaux, la pulpe et les pépins qui trempaient avec le jus. Ensuite, il sera reversé dans des barriques pour un élevage en douceur, tout au long de l’hiver et probablement plus d’une année.
En participant à cette opération sous la supervision de Cédric, fidèle compagnon de Tom Lubbe au Domaine Matassa depuis cinq bonnes années, j’ai d’abord aidé à bien rincer la nouvelle cuve, à préparer la pompe servant au transfert, puis, après que le jus ait été transféré, j’ai sauté (suite…)

Premiers pas à Matassa

Ces jours-ci, j’ai le bonheur de me promener dans les coteaux du Roussillon, plus précisément à Calce, dans l’arrière-pays montagneux de Perpignan, sur la fin des vendanges. Puisque c’est la nature qui décide, je n’ai pas réussi à faire beaucoup de vendanges : les deux vignobles que le Domaine Matassa gardait pour la fin de la saison ont commencé à être attaqués par les sangliers, qui se régalent de raisin. Alors avant de tout perdre, la récolte a été réalisée juste avant que j’arrive.

Il reste bien quelques raisins dans quelques petits coteaux. Je compte bien m’y attaquer, ne serait-ce que pour comprendre cet exercice de la récolte du raisin.

Il reste aussi beaucoup d’autre boulot à faire. Embouteillage en mise en caisse de cuvées précédentes, transfert du contenu des cuves vers d’autres cuves ou des tonneaux, pour la fin de la fermentation et l’élevage, ou encore le pigeage, auquel j’ai participé vendredi dernier avec grand plaisir. Le pigeage consiste à (suite…)

Published in: on 30 septembre , 2007 at 4:31  Comments (3)  
Tags: , , ,
%d blogueurs aiment cette page :