J’arrive en Valais pour célébrer Noël au beau milieu d’une bataille ferme (en tout cas, selon ce que je lis dans Le Nouvelliste, le quotidien valaisan) entre le canton, où l’on réclame avec insistance un élargissement des appellations d’origine contrôlée (AOC) pour assurer une meilleure mise en valeur de la très riche tradition locale, et les autorités fédérales, où l’on est apparemment beaucoup moins pressé de rendre ces appellations officielles.
A priori, j’ai tendance à donner raison aux Valaisans. Les progrès exceptionnels de la viticulture valaisanne, au fil des deux dernières décennies, ont largement à voir avec la volonté des vignerons (appuyés par les autorités cantonales du Valais, qui ont mis une variété de programmes en place) d’améliorer la qualité et de mettre en valeur les nombreux cépages traditionnels de qualité qui font le patrimoine local.
Le cornalin, l’humagne, la rèze, l’amigne et l’arvine sont autant de cépages (suite…)