Vendredi du Vin des Fêtes : Un Noël à Bordeaux

Pour présenter sans se compliquer la vie les douceurs du vin dégustées à Noël, le dernier Vendredi du vin de l’année 2008 se fait sur un mode très informel. Il s’agit de partager simplement les notes de dégustation des vins bus dans la convivialité de la table de fête, en les laissant, sans trop de détours, sur les blogues de tout un chacun.

Dans notre cas, avec onze personnes à table (dont six en âge de boire du vin), les vins de fête se sont beaucoup tournés vers Bordeaux, même si nous étions en Valais, une partie de Suisse très reconnue pour la qualité de ses vins.

Pas que le Valais ait été totalement oublié. À preuve, à l’apéro, nous avions ouvert l’humagne blanc 2007 d’Eddy et Samuel Saudan, dégusté la veille à la cave familiale. Toujour le miel, très droit devant, bien qu’on y remarquait aussi un peu de chèvrefueille et une touche d’amertume, en finale, en mangeant, qui se mariait très bien avec les petites bouchées du début de la soirée.

Ensuite, avec le foie gras maison du beau-père, nous avions un Sauternes 2001. La maison ? J’ai bêtement oublié de noter et depuis, la bouteille est partie loin au recyclage. Ce que je peux dire, c’est qu’il était relativement léger, encore jeune, avec un beau nez de cire d’abeille. Assez léger, mais c’était tant mieux avec le foie gras, auquel le vin répondait très bien, ceci dit. Il faudra bien que j’essaie de me rappeler de la maison.

Remarquez, il était moins impressionnant que le Château Bastor-Lamontagne 1998 dégusté ce soir, lors d’une autre fête familiale. Un sauternes (suite…)

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La défense des appellations valaisannes (et une dégustation chez Samuel Saudan)

J’arrive en Valais pour célébrer Noël au beau milieu d’une bataille ferme (en tout cas, selon ce que je lis dans Le Nouvelliste, le quotidien valaisan) entre le canton, où l’on réclame avec insistance un élargissement des appellations d’origine contrôlée (AOC) pour assurer une meilleure mise en valeur de la très riche tradition locale, et les autorités fédérales, où l’on est apparemment beaucoup moins pressé de rendre ces appellations officielles.

A priori, j’ai tendance à donner raison aux Valaisans. Les progrès exceptionnels de la viticulture valaisanne, au fil des deux dernières décennies, ont largement à voir avec la volonté des vignerons (appuyés par les autorités cantonales du Valais, qui ont mis une variété de programmes en place) d’améliorer la qualité et de mettre en valeur les nombreux cépages traditionnels de qualité qui font le patrimoine local.

Le cornalin, l’humagne, la rèze, l’amigne et l’arvine sont autant de cépages (suite…)

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