Un rosé ne fait peut-être pas le printemps, mais un bouquet de rosés et de vins rafraîssants, ça fait certainement le Vendredi du vin sous le thème du printemps. Les notes de tout un chacun donnent certainement envie de s’asseoir sur la terrasse avec ce qu’il faut pour grignoter, du soleil et du pinard facile (à boire, ce qui ne veut pas toujours dire facile à faire) et gouleyant.
Pour souligner que les VdV sont accessibles à tous, blogueurs ou pas, allons -y d’abord pour les deux amis qui nous ont laissé leurs notes sous forme de commentaires, soit Stéphane Quéralt, avec un rosé du Domaine Clavel très gourmand et à l’alcool raisonnable, et Toon, avec le Clairet du Château Haut-Colombier, « viril mais correct ». Avis à tous: ne vous gênez pas pour suivre leur exemple. Les VdV, c’est pour tout le monde.
Côté blogues, outre mon rosé expérimental californien, un carton de six avec des extras.
Tout d’abord, l’excellent Olif avait vraiment envie de célébrer, lui qui a ouvert un champagne rosé de René Geoffroy. Un rosé de saignée qui fait dans la dentelle et le taffetas, nous dit-il.
Iris, autre habituée des VdV, ne s’est pas laissée décourager par le bris de deux bouteilles, pour nous livrer ses impressions enthousiastes sur le Moulin à Vent 2007 du Domaine des Côtes de la Molière, une gourmandise qui me donne l’eau à la bouche – et je suis convaincu que c’est plus contagieux que la grippe A H1N1.
Julien Marchand, lui, avait le printemps un peu frisquet, le jour de sa dégustation, alors il est allé se réchauffer sous le soleil du Priorat avec un rouge consistant, le Los 800 2004. La terrasse et le rosé, ça sera un peu plus tard.
En regardant les martinets passer, Olivier le Showviniste, lui, a fait dans le rosé espagnol et le rosé français, ce dernier conçu par un tandem australo-britannique. Il promet même de reparler du Verjus produit par ces derniers – très bon pour la volaille, je vous le dis.
Anne, des Dindonsvins, a fait glouglou avec un vin Tombé du ciel, un 100% carignan produit en macération carbonique. Un autre vin qui redonne ses lettres de noblesse à ce cépage parfois sous-estimé.
De quoi étancher sa soif jusqu’à l’été. Et pour savoir quel plat marier à vos vins de printemps et d’été, n’oubliez pas de suivre le Vendredi du Vin du mois de mai, qui sera consacré à la sommellerie moléculaire, une approche raisonnée des combinaisons vins-mets basée sur la présence, dans le vin et le plat, des mêmes molécules aromatiques. Le sommelier François Chartier, qui prépare pour le 20 mai un livre à ce sujet, intitulé Papilles et molécules, guidera la dite dégustation.
Pour en savoir plus sur la sommellerie moléculaire, vous pouvez écouter ce reportage de l’émission Découverte, diffusée dimanche dernier à Radio-Canada. Vous verrez, c’est pas sorcier.