Note de dégustation: Vin de glace 2006, Vidal, Vignoble du Marathonien

Les vignes de vidal dont le Vignoble du Marathonien tire son excellent vin de glace

C’était avec beaucoup de plaisir que j’ai ouvert cette bouteille, conservée pour une bonne occasion depuis deux ans, le soir de mon anniversaire, arrivée l’heure du dessert.

J’apprécie beaucoup les vins du Vignoble du Marathonien, qui fait son petit bonhomme de chemin tranquillement, loin de la route des vins de Dunham, dans un petit coin de Montérégie situé près de la frontière américaine, à Havelock. Pour la très grande majorité des gens, c’est un endroit où l’on se dirige volontairement, pas un vignoble où l’on entre par hasard. Ça tombe bien, puisque le domaine mérite qu’on y porte attention.

Voici ce que j’avais écrit (suite…)

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Dégustation: Château de la Tour (Pey la Tour) 1995, Bordeaux Supérieur

Une remarque, pour commencer, à propos des millésimes: 1995 a été un millésime très chaud et très ensoleillé, à Bordeaux, un peu comme 2000 ou 2005. Les vins ont de la structure, du fruit, de la profondeur, de l’élégance. Et beaucoup moins d’alcool que les millésimes récents.

Ce qui n’est pas une question de qualité, mais bien de choix de viticulture et de vinification qui favorisent les plus hauts degrés d’alcool. Oubliez le réchauffement planétaire: si les vins ont plus d’alcool, c’est à cause de l’homme, beaucoup plus qu’à cause de la nature.

Une preuve? Le Château de la Tour 1995, fait d’une grande majorité de merlot (82%) complété par les deux cabernets et un petit point de petit verdot,  titre 12,5% d’alcool. Le même Bordeaux supérieur, repabtisé Château Pey La Tour, offre pour le millésime 2006, vraiment pas exceptionnel en termes de chaleur et d’ensoleillement, un solide 14,0%. 

Le 1995 est-il mince pour autant? Point du tout. Il montre de riches arômes de cacao et de café, doublé de confiture de fraise, de cerise mûre, avec une pointe d’iode qui prend de l’ampleur à mesure que le vin prend l’air. D’une belle couleur grenat, il a encore tout le tonus voulu, sur des tannins bien fondus. Rien de sec ni de végétal. Des raisins bien mûris, un bel équilibre, un vin qui se boit bien. Pas une grande complexité, mais une évolution harmonieuse et un vin sans lourdeur. Rien pour faire croire que 1,5% d’alcool de plus serait nécessaire pour ajouter quoi que ce soit.

Dégustation: Fransola 2006, sauvignon blanc, Torres

Chaque année, je guette le retour sur les tablettes de la Société des alcools du Québec du Fransola de la maison Torres, un vin de sauvignon blanc avec un brin de parellada (5%, en 2006, contre 10% dans le millésime 2000), tiré du vignoble du même nom, dans le Penedès.

De ces 25 hectares où l’utilisation d’insecticides et d’herbicides est exclue, Miguel Torres tire depuis au moins une vingtaine d’années un vin exprimant de façon très franche et rigoureuse la nature du sauvignon blanc. Le vin montre généralement, (suite…)

Dégustation: Petalos 2006, Descendientes de José Palacios, Bierzo

C’est grâce à mon patron, Yves, que j’ai mis la main sur quelques bouteilles de Petalos 2006, un vin rouge fait entièrement de mencia, un cépage presque oublié du Bierzo, au nord-ouest de l’Espagne. Quand il m’a dit que le vin était de retour à la SAQ, je trépignais d’impatience d’aller m’en chercher. C’est maintenant chose faite.

Je m’ennuyais depuis plusieurs mois de cette cuvée exceptionnelle signée Alvaro Palacios, que j’avais découvert autour d’une dégustation sur les régions « émergentes » de l’Espagne viticole (celles auxquelles le monde s’éveille et celles qui se réveillent, tout à la fois), en février dernier. J’en avais attrapé une ou deux bouteilles, goûtée une autre chez des amis de Joliette. Et depuis, j’attendais.

Après avoir dégusté le millésime 2006, ce soir, je peux vous dire que (suite…)

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