Votre réveillon s’en vient et vous manquez de bulles? Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce qui manque dans les boutiques appropriées, ces jours-ci. Mais pour le meilleur vous devrez surtout… attendre, à mon avis.
Rien de tel qu’un champagne qui affine ses bulles et ses saveurs depuis quinze, vingt, voire trente ans. Un Pol Roger 1988, dégusté il y a quelques jours avec d’excellents amis, n’a fait que renforcer mes convictions à ce sujet. Un beau complexe d’arômes et de saveurs briochées, une onctuosité en bouche soutenue par une bonne dose d’acidité typique d’un blanc de blanc (le 88 en question était annoncé comme un « blanc de chardonnay », c’est la même chose), des bulles encore vives, mais tout de même un cran plus réservé que chez un jeune mousseux. Tout ce qu’il y a de bon dans le champagne, bref, mais en mieux et en plus.
Étrangement, il y a encore des gens qui prétendent (suite…)