Ça m’est venu en buvant un verre de nebbiolo d’Aldo Conterno, à la mi-décembre. Et comme presque tout ce qui me passe par la tête, je l’ai tweeté:
Et après avoir goûté d’autre nebbiolo durant les Fêtes, cette impression n’a cessé de se confirmer, pour moi: ce qui rend le nebbiolo si intéressant, c’est véritablement parce que, dans toutes ses expressions, des plus complexes et austères aux plus simples et faciles à boire, ce cépage capricieux et subtil ne se résume jamais à une simple dose de fruits. Et c’est pour ça que je l’aime tant.
Des cabernets dominés par le fruit, du gamay dominé par le fruit, même du pinot noir tout sur le fruit, ça se peut très bien. Bien sûr, on trouvera d’autres choses dans la palette aromatique des plus grands, des plus complexes. Mais dans des vins plus courants, des expressions plus simples, on sera facilement, d’abord et avant tout, presque à l’exclusion de toute autre chose, sur le fruit.
Pas avec le nebbiolo. Prenez (suite…)