À peu près chaque fois que je bois un vin grec, je finis par me demander pourquoi je n’en achète pas plus souvent.
C’est ce qui m’est arrivé une fois de plus en dégustant l’excellent Moschofilero 2008 du Domaine Tselepos, un des artisans de la renaissance des cépages autochtones grecs dans la région du Péloponnèse – et plus précisément, dans l’appellation Mantinia. Une renaissance qui, même si la qualité et l’originalité sont au rendez-vous, n’est pas toujours simple à accomplir, comme le décrit un article du quotidien suisse Le Temps publié au printemps 2009.
Il y a pourtant beaucoup de belles choses à découvrir, comme ce blanc net, doté à la fois d’une jolie rondeur et d’une bonne fraîcheur, issu à 100% du cépage Moschofilero, une variété locale que l’on apparente au muscat. Assez aromatique, en effet, la version du Domaine Tselepos (importée au Québec par l’agence Oenopole et vendue en SAQ pour 20$ tout ronds) embaumait la poire bien mûre et quelque chose comme la fleur d’oranger. À 12% d’alcool, un vin de soif, aussi, qui a fait merveille avec un vivaneau cuit au four et aromatisé de basilic et de fleur d’ail – et aussi avec son accompagnement d’asperges, de pommes de terre rattes, de champignons shitake et de pacanes sautées à la poêle. Un blanc grec et un poisson grillé: de quoi ensoleiller l’hiver, il n’y a pas à dire.
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