Bon, d’accord, j’exagère peut-être un brin, mais il reste qu’au cours des deux prochaines semaines, la ville de Québec recevra, dans le cadre très large de son 400e anniversaire, deux grands rendez-vous internationaux d’importance, soit les Sélections mondiales du vin, du 30 mai au 5 juin, puis le Rassemblement mondial des confréries bachiques, du 6 au 8 juin.
Avant de vous parler plus en détails de ces événements, je vous souligne au passage un 5 à 7 sympathique axé sur les vins naturels qui aura lieu ce mercredi 28 mai au Cercle, établissement voisin (et jumeau) du restaurant L’Utopie. Deux vignerons du Beaujolais, Mathieu Lapierre du Domaine Lapierre et Christophe Pacalet du domaine Les Marcellins, seront sur place pour faire goûter de nouveaux millésimes – dont, on peut le présumer, du morgon dont Marcel Lapierre (père de Mathieu et oncle de Christophe) a tant fait pour rehausser la réputation. En leur compagnie, un « cousin » chilien, Louis Antoine Luyt, qui, après être passé chez Lapierre, a créé le Clos Ouvert, dans la vallée de Maule, un rare domaine bio de ce pays du Sud. Pour plus d’info : 418-948-8648.
Dans le cas des Sélections mondiales, l’événement réunit une cinquantaine de juges internationaux qui viendront évaluer quelque 2000 produits venus de 700 producteurs dans 30 pays. Un solide marathon dont sortira le lot habituel de médailles d’or et d’argent. Sans être ouvertes au public, les Sélections offriront quand même leurs retombées pour les amateurs de vin, puisque l’on retrouve habituellement bon nombre des bouteilles primées dans le réseau de la Société des alcools du Québec au cours des mois suivant la compétition.
Le Rassemblement mondial des confréries bachiques, quant à lui, se veut plus convivial et ouvert au public – pour un frais minime de 25$ pour l’ensemble des conférences et ateliers, qui comprennent entre autres des interventions de Jacques Orhon, Pierre Casamayor, Jean-Gilles Jutras et Charles-Henri de Coussergues. Les repas du midi et du soir sont toutefois à part et peuvent coûter jusqu’à 195$ pièce – pour le dîner de gala du vendredi soir. Que l’on soit inspiré ou non par les rites costumés des commanderies et confréries, l’occasion est rare, voire unique en son genre et méritera certainement le détour – ou tout au moins, quelques toasts bien sentis.
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