Pour tout vous dire, je l’ai choisi à cause de l’étiquette. Enfin. Je savais que je voulais du verdicchio, un vin de la région italienne des Marches dont j’apprécie toujours le côté rafraîchissant et aromatique, mais que je n’avais pas dégusté depuis plus d’un an. Entre les deux bouteilles qui se côtoyaient sur les rayons, j’ai pris celle dont l’étiquette, épurée et élégante, semblait la plus convaincante.
C’est donc le Coste del Molino 2005, de la maison Monteschiavo, que j’ai débouché ce soir-là, avec beaucoup de plaisir. Des arômes bien présents d’agrumes, de poire et d’abricot, une belle robe jaune claire, du fruit mûr et de l’acidité, avec une finale aux accents d’amande, avec un brin d’acidité. Pour une quinzaine de dollars, une belle bouteille à savourer avec un poisson grillé, des fruits de mer, voire un poulet rôti ou des fromages à pâte dure.
Généralement traité comme un petit vin sympathique, mais sans plus, le verdicchio ne manque pas de charme pour autant. Plusieurs cuvées se sont mérités des Tre Bicchieri, le meilleur classement du Gambero Rosso, la référence italienne la plus connue du monde du vin. Une raison de plus d’en découvrir les charmes.
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