La maison Quintarelli, dans le Veneto, est une des plus étonnantes et des plus estimées de cette région du nord de l’Italie. Reconnus avant tout pour leurs amarones, les Quintarelli font un travail singulier et précis qui leur a valu beaucoup d’attention.
La signature originale de la maison va de leurs grandes cuvées à leur « petit blanc sec » – le Bianco Secco, comme ils l’appellent tout simplement. Je l’ai maintenant dégusté trois fois, chaque fois avec beaucoup de satisfaction.
Le vin est issu d’un mélange de cépages assez éclectique, du garganega au chardonnay en passant par le sauvignon blanc. À 12,5% d’alcool, il est clairement fait sur une ligne favorisant la fraîcheur et l’acidité, le fruit se rangeant discrètement derrière de belles notes citronnées, avec une touche d’amertume bien placée. C’est bien droit, frais et agréable. Mais ça coûte quand même une trentaine de dollars.
Est-ce que ça vaut le prix? Disons qu’on peut avoir beaucoup moins bon pour pas mal plus cher, mais il ne s’agit pas pour autant d’un vin d’une grande profondeur. Il en faudrait pas mal plus pour me convaincre de payer plus de 300$ pour une bouteille d’Amarone de la maison, ou près de 200$ pour un recioto della Valpolicella. Nombreux sont les producteurs italiens qui font du beau boulot, avec toutefois une ambition (un orgueil? un sens du marketing?) qui va encore plus loin, quand vient le temps de mettre le prix sur la bouteille. Grand bien leur en fasse, mais je ne les suis pas à n’importe quel prix.
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